Erik WICKSTRÖM
Il y a environ deux ans, l’artiste a commencé à développer un code d'expression photographique semi-abstrait, similaire au light-painting sans pour autant utiliser la même technique.
L'image trouve sa source dans les traits et les masses lumineuses capturés dans un geste en mouvement.
Il ne s'agit plus de représenter un moment ou un lieu distinct. L'essence de ce langage repose dans la figuration du mouvement, qui est la trajectoire dessinée dans les dimensions du temps et de l'espace.
Son travail, comme une oeuvre musicale, revêt une dimension à la fois spatiale et temporelle, en commence à un endroit pour terminer plus loin. Les images invitent l'observateur à se laisser transporter, immergé dans le mouvement graphique.
L'intérêt de l'utilisation de cadres rétro-éclairés est de mettre en relief les énergies inhérentes des photographies, et de donner vie à la composition de par sa forme, ses traits, ses couleurs...
Ce sont autant d'éléments qui font appel à nos sens, à notre imagination et à nos perceptions sensorielles.
Sa conception de la photographie est la suivante : voir non pas d’un œil de spécialiste, mais plutôt du point de vue d’un observateur qui est attiré par la curiosité et les différentes essences de la vie. Il choisit donc de ne pas se limiter à un seul type de photographie. En effet, l’artiste préfère garder une certaine liberté dans son moyen d’expression, il souhaite s’exprimer de manière sensible, et être un photographe qui porte un intérêt pour des sujets importants. Ainsi il apporte une subtilité, une véritable histoire, et souhaite faire la différence à un niveau multidimensionnel.